Le repérage des situations nécessitant des soins palliatifs est « souvent trop tardif », de l’avis des équipes d’HAD. Pour ces dernières, il y a des efforts de pédagogie car il existe une confusion répandue entre « prise en charge palliative et toute fin de vie ». Bien souvent, elles trouvent à leur arrivée, « une situation déjà dégradée » et « des équipes sur place débordées ». Alors que l’HAD est vécue de façon intrusive, l’idéal serait d’intervenir, avant qu’il y ait trop de symptômes à gérer. Pour aider au repérage, il est signalé qu’un travail espagnol propose de se poser la question suivante : « Seriez-vous surpris si votre patient décédait dans la nuit ? ».
Estimant qu’il faut faire « sur mesure » et qu’il n’existe pas de solution unique, le plan national demande à chaque région de trouver les solutions adaptées à ses spécificités territoriales. Chaque Agence Régionale de santé devra ainsi proposer son schéma de repérage précoce. Il sera même possible que « les experts responsables se déplacent au domicile à la demande du patient lui-même en contactant un centre ressources ».
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes