Le repérage des situations nécessitant des soins palliatifs est « souvent trop tardif », de l’avis des équipes d’HAD. Pour ces dernières, il y a des efforts de pédagogie car il existe une confusion répandue entre « prise en charge palliative et toute fin de vie ». Bien souvent, elles trouvent à leur arrivée, « une situation déjà dégradée » et « des équipes sur place débordées ». Alors que l’HAD est vécue de façon intrusive, l’idéal serait d’intervenir, avant qu’il y ait trop de symptômes à gérer. Pour aider au repérage, il est signalé qu’un travail espagnol propose de se poser la question suivante : « Seriez-vous surpris si votre patient décédait dans la nuit ? ».
Estimant qu’il faut faire « sur mesure » et qu’il n’existe pas de solution unique, le plan national demande à chaque région de trouver les solutions adaptées à ses spécificités territoriales. Chaque Agence Régionale de santé devra ainsi proposer son schéma de repérage précoce. Il sera même possible que « les experts responsables se déplacent au domicile à la demande du patient lui-même en contactant un centre ressources ».
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie