Une étude préliminaire sur 15 internes d’anesthésie réanimation (du 3e au 7e semestre) a évalué la capacité à réaliser des tâches simples et complexes en sortie de garde ou après une journée de repos. Ces tests ont été proposés sur simulateur à de jeunes médecins de l’hôpital Cochin à Paris.
Deux scénarios élaborés avec des anesthésistes ont été proposés :
– Pour les taches simples (applications de procédures techniques basiques), les premiers résultats montrent que les internes en sortie de garde sont globalement plus efficients que leurs congénères. Philippe Cabon observve que « les personnes fatiguées ont tendance à contrôler et détecter davantage leurs erreurs. Ce même type de résultat a été observé pour des pilotes d’avions dans des essais en simulateur ».
– En revanche, face à une situation critique – choc anaphylactique à l’induction au curare – les internes en privation du sommeil voient leur confiance s’effondrer, ils sont capables de changer complètement de prise en charge et de mettre le malade en péril s’ils y sont invités par un senior présent au cours de la simulation.
Toutes leurs compétences non techniques sont significativement diminuées (émotionnelle, discussion, continence de la situation, prise de décision).
À noter : alors que le niveau de compétence technique était similaire dans les deux groupes.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes