Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.
Le décès d’une jeune femme suite à une mauvaise prise par le SAMU continue de susciter l’émoi, la réflexion. Ce lecteur, qui répondait à notre enquête sur une réorganisation ou non du 15, rappelle le rôle de tous les acteurs de santé dans la bonne réponse à l'urgence médicale.
Le système de santé repose sur tous ses acteurs : il est illusoire de croire que le 15 puisse fonctionner normalement quand il y a pénurie de médecins généralistes en ville. En termes guerriers, les généralistes sont la première ligne de soins (« primary care» comme disent les Anglo-saxons) qui permet la bonne réponse à l'urgence médicale de la deuxième ligne que sont le 15 et les services (hospitaliers) d'accueil des urgences. Ce n'est pas le 15 qu'il faut « revoir », c'est tout le système de santé qui ne se contentera pas de rustines.
Posté le 14 mai 2018. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Décès de Naomi Musenga : faut-il réorganiser le 15 ? »
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