Le semi-échec du contrat d'accès aux soins

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Publié le 06/06/2016
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Quel bilan Étienne Caniard dresse-t-il du contrat d’accès aux soins (CAS) de modération tarifaire signé par 11 500 médecins ?

« L’objectif consistant à transformer des dépassements d’honoraires en croissance régulière en tarifs opposables afin de diminuer le reste à charge des Français était vertueux, juge le président de la FNMF. Le problème, c’est que le levier de la revalorisation des tarifs opposables n’a pas été utilisé ! Les tarifs ont été gelés. Du coup, les praticiens signataires du contrat d’accès aux soins sont plus nombreux là où les dépassements sont les plus faibles, dans les Ardennes, dans la Creuse… Le taux d’adhésion en région parisienne est beaucoup plus faible ». 

Le CAS a-t-il un avenir ? « Avec les nouveaux contrats responsables entrés en vigueur au 1er janvier 2016, qui obligent à un écart de 20 % dans la prise en charge des dépassements d’honoraires selon que le médecin ait signé ou pas le CAS, nous pouvons faire vivre cet accord et favoriser les praticiens signataires du contrat », assure Étienne Caniard.    


Source : Le Quotidien du médecin: 9502