En France, 4 600 nouveaux cas de cancers anogénitaux liés au papillomavirus (HPV) sont diagnostiqués chaque année. À lui seul, le cancer du col de l’utérus à touche 3 000 femmes chaque année. 99 % de ces cancers sont dus au HPV et sont donc évitables.
Selon les recommandations générales du calendrier vaccinal, la vaccination HPV est préconisée pour toutes les jeunes filles entre 11 à 14 ans et entre 15 et 19 ans révolus dans le cadre du rattrapage vaccinal. Bien sûr, elle est d’autant plus efficace que les jeunes filles n’ont pas encore été exposées au risque d’infection par le HPV.
C'est par Gardasil 9 qu'il est recommandé d'initier la vaccination. De fait, il protège contre 9 types de HPV (6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58) dont 5 à haut risque oncogène qui n’étaient pas couverts par Gardasil. Les types additionnels couverts par Gardasil 9 sont responsables chaque année en France de 6 500 à 8 900 lésions précancéreuses anogénitales supplémentaires et de 400 à 570 cas de cancers anogénitaux additionnels. L’efficacité attendue de Gardasil 9 est donc supérieure à celle de Gardasil : la protection contre le cancer du col de l’utérus est de 90 % (+ 20 %), contre les lésions précancéreuses du cancer du col de 80 % (+ 30 %).
La tolérance du vaccin a été évaluée dans 7 études cliniques incluant plus de 23 000 sujets des deux sexes âgés de 9 à 26 ans. Le vaccin s’est avéré sûr : les évènements indésirables les plus fréquents sont bénins (douleurs au site d’injection, céphalées, fièvre…).
À ce jour, plus de 42 millions de doses de Gardasil 9 ont été distribuées dans plus de 20 pays. En France, la défiance envers la vaccination contre HPV est forte malgré une efficacité et une sécurité scientifiquement démontrées. La couverture vaccinale est basse (21 % pour le schéma complet à 16 ans), très loin de l’objectif de santé publique d’une couverture d’au moins 60 %.
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