« Dites oui, dites non, mais dites-le. » Le Dr Jean-François Périer connaît parfaitement ce slogan. Invité à s'exprimer à l’occasion de l’AG de l’association départementale pour le don d'organes et des tissus humains (Addoth) de Meurthe-et-Moselle, le médecin nancéien retraité souhaite sensibiliser la population sur le don d'organes. Interrogé par « L'Est Républicain », celui qui a fait toute sa carrière au service de réanimation du CHU Brabois explique qu'« on manque de tous les organes ». Les délais d'attente peuvent être très longs, surtout pour les reins, les foies et les cœurs, organes les plus demandés.
Selon le praticien, 10 983 personnes sont sur la liste active, qui recense les patients prêts pour l’opération. « On fait entre 5 000 et 6 000 greffes par an, la moitié de la demande », alerte-t-il. L’an dernier surtout, « 995 malades en attente de greffe sont morts en France, souligne-t-il. Il faudrait plus de donneurs et, surtout, moins d’opposition au prélèvement ». Selon le Dr Périer, cela concernerait près de 35 % des cas. « Des gens qui, de leur vivant, se sont exprimés contre le prélèvement après leur mort, mais surtout des familles, qui ne connaissent pas la volonté de la personne décédée et qui refusent le prélèvement. C'est ça la plus grosse difficulté », a-t-il confié au journal local.
Pas de surrisque pendant la grossesse, mais un taux d’infertilité élevé pour les femmes médecins
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols