ROSELYNE BACHELOT était mardi dernier l’invitée de la réunion de rentrée de l’ACIP (Association des cadres de l’industrie pharmaceutique). Michel Hannoun, président de l’association, a accueilli la ministre de la Santé en soulignant que « les arbitrages liés à la présentation du prochain PLFSS inquiètent (l’industrie pharmaceutique), vraisemblablement à juste titre (...) Il ne faut pas transformer le nécessaire respect des comptes de l’assurance-maladie en règlement de compte dans l’industrie pharmaceutique. Elle constitue une cible d’autant plus facile qu’elle est exposée et fragile. »
La ministre de la Santé, qui venait de présenter devant la commission des comptes de la Sécurité sociale le volet assurance-maladie du PLFSS 2011, a profité de la perche qui lui était tendue pour revenir sur quelques mesures contenues dans ce projet. Et en particulier sur le taux K (l’indice de croissance du chiffre d’affaires des médicaments remboursables au-delà duquel l’industrie pharmaceutique doit en rétrocéder une partie à l’assurance-maladie) : « Il a été fixé à 0,5 % contre 1 % en 2010, a convenu Roselyne Bachelot, avant d’ajouter que dans un contexte de faible progression des ventes de médicaments, c’est une mesure de prudence, et non une mesure qui pèsera sur les comptes des laboratoires pharmaceutiques. »
Le Dr Ugo Ricci, généticien criminologue, passionne l’Italie
À l’étranger, des médecins plutôt favorables à l’aide à mourir pour eux-mêmes
749 incidents de cybersécurité déclarés dans les établissements de santé en 2024, en hausse de 29 %
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales