Jeudi 28 avril, à 20 h 15, François Hollande était l’invité du journal télévisé de France 2. Le président de la République a répondu aux questions de David Pujadas et a tenté d’apporter des éclaircissements sur la politique menée par son gouvernement.
Le chef de l’État a parlé emploi, fiscalité et politique familiale. La deuxième partie de son intervention était consacrée à l’Europe et à l’international. Les questions de société (mariage homosexuel, délinquance, laïcité) ont clos l’intervention. La santé ? Aux abonnés absents. Revue de détails des (très) rares allusions du président.
La santé, filière « stratégique et prioritaire »
François Hollande a consacré une grande partie de son discours à l’emploi, la croissance et la description de sa « boîte à outils ». Contrat de génération, pacte de compétitivité, banque publique d’investissement… Dans la liste des filières industrielles « d’avenir » qu’il considère comme « stratégiques et prioritaires », le chef de l’État a cité la santé, entre les énergies nouvelles, l’économie vivante et les biotechnologies. Ce sera la seule évocation en 70 minutes de discours.
Fiscalité : la Sécurité sociale esquissée
Après avoir confirmé l’augmentation de la TVA en 2014, François Hollande a certifié qu’il n’y aurait « aucune autre augmentation d’impôts » pour cette même année. Seule « une taxe pour financer la Sécurité sociale » est prévue. « Nous en reparlerons », a-t-il ajouté. Plus tard dans son intervention, le chef de l’État a réitéré : « On parlera après de la Sécurité sociale. » Cela n’a pas été le cas.
Démission du Dr Cahuzac : Hollande « fait confiance à [l]a parole » de son ex-ministre
En toute fin d’émission, le président de la République a confirmé son soutien à son ex-ministre du Budget, le chirurgien esthétique Jérôme Cahuzac. « Je fais confiance à sa parole », a indiqué François Hollande, avant de rappeler l’existence des principes d’« indépendance de la justice » et de « présomption d’innocence ».
« Dès lors que l’on est en procédure, on ne peut plus rester au gouvernement », a-t-il toutefois conclu pour justifier la démission de l’ancien patron de Bercy.
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