D’UN MONTANT de 35 milliards d’euros, le Grand Emprunt a cinq priorités stratégiques (enseignement supérieur, valorisation de la recherche, filières industrielles et PME, économie numérique et développement durable). Sa gouvernance est assurée par un Commissariat général à l’investissement de 30 personnes (dirigé par René Ricol, commissaire). Il dispose d’un comité de surveillance présidé par Alain Juppé et Michel Rocard (et où siège le prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi).
Le Premier ministre l’a bien précisé : il y aura une évaluation chaque année et l’argent sera débloqué par tranche. « Si ça ne marche pas, on arrête le projet ». L’État attend un retour sur investissement.
Les dix premières conventions (sur un total de 40), validées le 3 mai par un comité interministériel (16 ministres et secrétaires d’État), pour un montant de 6,85 milliards d’euros concernent des thèmes très variés. Le plus gros montant (1,55 milliard d’euros), attribué à l’action Santé et Biotechnologies, a été confié à l’ANR (Agence nationale de la recherche) : 200 millions vont servir à financer, par appel à projets, des grandes cohortes pour la recherche en santé (cancer et environnement par exemple) et 1,35 milliard, au lancement de programme dans le domaine des biotechnologies, l’agronomie, la bioinformatique et les nanobiotechnologies sur lesquels François Fillon veut « mettre le paquet. » Les appels d’offres seront sélectionnés par des experts. Le directeur de programme « Santé Biotech » au Commissariat est Jean-Christophe Dantonel, qui vient du cabinet de Valérie Pécresse.
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