La fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) réagit après la publication, la semaine dernière de l’enquête 2015 d’Imagerie Santé Avenir (ISA), sur les délais d’attente pour un rendez-vous IRM.
Bien que des progrès aient été réalisés dans la réduction du délai moyen de rendez-vous pour un examen IRM (estimé à 30 jours), l’amélioration est « très insuffisante », selon la fédération.
La FNMR se dit « inquiète », car les progrès ne sont pas à la hauteur de l’objectif des « 20 jours », annoncé dans le Plan cancer 2014-2019. Le syndicat déplore le « sous-équipement chronique » en appareils, avec 12 IRM par million d’habitants, très en deçà de la moyenne européenne située à 20, et loin derrière l’Allemagne qui affiche 30 IRM par million d’habitants. « Les conséquences de ce sous-équipement sont importantes », rappelle la FNMR. Il entretient des inégalités territoriales en matière d’accès aux soins et accentue le risque de perte de chance pour le patient.
IRM ostéoarticulaire, une piste d’amélioration ?
La FNMR a initié l’introduction des IRM à visée ostéoarticulaire dans le but de désengorger les IRM polyvalentes. Les premiers résultats de ces nouvelles installations, publiés également dans l’enquête ISA, suggèrent que les IRM ostéoarticulaires réduisent les délais d’attente à 23 jours.
La fédération « appelle une fois de plus » les pouvoirs publics « à prendre la mesure des efforts qui restent à faire » pour réduire les temps d’attente afin que « chaque patient bénéficie des meilleurs diagnostics et des meilleurs traitements dans les délais les plus brefs ».
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