Invité ce lundi sur RMC et BFMTV, l’actuel député (UMP) de l’Oise et maire de Chantilly, Éric Woerth, a jugéé qu’en matière de fiscalité, « n’importe quel gouvernement ferait mieux que le gouvernement actuel ».
Estimant pour sa part qu’il faudrait « baisser la fiscalité dans les dix ans qui viennent de 100 milliards d’euros en France », l’ancien ministre du Budget du gouvernement Fillon a détaillé ses propres pistes d’économies possibles. Au premier rang desquelles il place les dépenses sociales : « C’est très impopulaire, très difficile mais il y a 5 à 600 milliards d’euros de dépenses sociales, c’est-à-dire grosso modo la moitié des dépenses publiques en France, c’est beaucoup trop. » Comment changer la donne ? « Il faut, explique Éric Woerth, le faire au fur à mesure, désindexer certainement toutes les allocations qui sont indexées sur l’inflation. »
Les gisements de la santé
L’ancien ministre voit également des marges du côté de la santé. Il veut « baisser le prix des médicaments » et fait aussi valoir qu’« aujourd’hui, il y a trop de lits d’hôpitaux en France », constatant : « Il y a plus de lits d’hôpitaux en France que dans les autres pays et ils ne sont pas occupés suffisamment alors que les urgences sont trop occupées. » Sa solution ? Il faut « continuer à regrouper les hôpitaux ».
Enfin, Éric Woerth voudrait « supprimer un certain nombre de ministères qui ne servent à rien » – l’histoire ne dit pas si celui de la Santé en fait partie – et « réduire le nombre de fonctionnaires de plusieurs centaines de milliers probablement ».
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie