Le premier ministre britannique Theresa May a promis d'injecter « des milliards de livres en plus » dans le service public de santé (NHS), en crise, grâce aux économies qu'elle compte réaliser avec la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (Brexit). D'ici 2023-2024, le budget du NHS augmentera de 20 milliards de livres (soit 23 milliards d'euros) par an.
Le budget annuel du NHS, qui fête cette année ses 70 ans, est de 114 milliards de livres (130 milliards d'euros). Il augmentera donc de 3,4 % par an et bénéficiera, en 2024, de 600 millions de livres (686 millions d'euros) en plus par semaine, selon les calculs du gouvernement.
Cependant, « les dividendes du Brexit ne sont pas suffisants », et le pays devra contribuer « un peu plus », reconnaît Theresa May. Les médias britanniques évoquent des hausses d'impôts et des emprunts. Cet argent servira notamment à améliorer les délais d'attente des patients, les soins en santé mentale et le recrutement de médecins et d'infirmières, a détaillé Theresa May.
Alors qu'il a voté pour rester dans l'UE, le ministre de la Santé Jeremy Hunt espère que ce financement supplémentaire « unira » désormais tous les Britanniques.
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