Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'était engagé à ce que le taux d'évolution des dépenses d'assurance-maladie (ONDAM) soit « en moyenne » de 2,3 % par an pendant la durée du quinquennat. Cette promesse devrait être tenue pour les deux premières années de son mandat.
Pour 2018, l'ONDAM avait été fixé à 195,2 milliards d'euros (dont 88,9 milliards pour les soins de ville, 80,7 milliards pour les établissements de santé et 20,5 milliards pour les établissements et services médico-sociaux), en progression de 2,3 %. Cet objectif est en passe d'être tenu selon le comité d'alerte indépendant chargé de suivre cette évolution.
Un effort de 4,4 milliards d'euros
Pour 2019, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, a confirmé le même taux directeur de 2,3 %, lors du débat d'orientation des finances publiques à l'Assemblée nationale. Malgré la reprise économique qui gonfle les recettes, « il n'y a pas de cagnotte sociale », a assuré Gérald Darmanin. « C'est pourquoi nous ne relâcherons pas l'effort sur les comptes sociaux puisque nous nous engageons à renforcer la maîtrise des dépenses de santé, à accompagner la transformation de l'offre des soins avec un ONDAM qui restera à 2,3 % », a ajouté le ministre. Cela représente un effort de 4,4 milliards d'euros.
En octobre, le gouvernement précisera ce cadrage budgétaire, poste par poste, lors de la présentation du budget de la Sécu 2019. Un plan d'économies sera dévoilé dont plusieurs pistes devraient être inspirées du rapport charges et produits de la CNAM. Pour 2019, l'assurance-maladie vise deux milliards d'euros.
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