Après la déroute de la gauche, qui a vu 28 départements passer dans l’opposition, les frondeurs de « Vive la gauche », emmenés notamment par le député de la Nièvre Christian Paul et des proches de Martine Aubry, ont proposé un « contrat de rassemblement » pour « renouveler la pratique du pouvoir », et répondre à la « crise démocratique ».
« Nos propositions pour les 12 prochains mois constituent un agenda de réforme, qu’une majorité enfin rassemblée peut dès maintenant assumer et défendre, sans renoncer et sans se renier », écrit l’aile gauche du PS.
Accès à la santé pour tous
Les frondeurs consacrent quelques propositions à la santé et à la Sécu. Dans le cadre d’un « plan République », visant à l’égalité réelle dans les territoires, ils préconisent l’implantation de nouveaux centres de santé et de maisons de santé pluridisciplinaires (ainsi que l’arrivée d’acteurs de prévention spécialisée) dans les zones fragiles.
Ils souhaitent la relance d’un cycle de concertation avec les partenaires sociaux sur les questions de vie au travail, à commencer par la santé. Les frondeurs mettent aussi en avant la lutte contre la précarité et l’amélioration de certaines prestations (élargissement du RSA socle aux jeunes, automacité du RSA activité). Ils souhaitent que le chantier de contribution sociale généralisée (CSG) progressive soit amorcé (avec baisse pour les contribuables modestes).
Le « contrat de rassemblement » inclut aussi un engagement général pour le logement, un coup d’arrêt à la baisse des dotations des collectivités locales et le financement des emplois de la recherche publique et privée.
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