Sur le parvis de la mairie de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), une dizaine de personnes patiente devant des barrières pour remplir un formulaire et se faire tester au Covid-19. À quelques mètres, un camion estampillé du logo de la région Île-de-France a déployé son auvent et accueille les patients un par un.
Pour la première matinée de ce dispositif lancé ce mercredi 2 septembre par l'Ile-de-France, une centaine d'habitants sont déjà venus se faire tester gratuitement par virologie (RT-PCR).
Le maire @karim_bouamrane et @vpecresse en visite sur le bus de la santé installé par la Région @iledefrance devant la Mairie pour des séances de dépistage gratuit jusqu’à 17h #COVID19 pic.twitter.com/LsQtuTlt5c
— Ville de Saint-Ouen (@villesaintouen) September 2, 2020
« Nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure cet automne en faisant le choix du dépistage mobile, pour aller aux endroits où il y a des clusters actifs et casser les chaînes de contamination », explique Valérie Pécresse, présidente de la région francilienne (ex-LR, présidente de Libres!). L'autre objectif est de « réduire les délais d'attente », actuellement très longs dans certains laboratoires d'analyse, pour se faire tester plus rapidement, précise-t-elle.
Informer la population
Deux camions de la société Loxamed, baptisés « Mobiltest Covid », sillonneront avec du personnel infirmier à leur bord une centaine de villes franciliennes jusqu'à la fin du mois de septembre, du lundi au samedi, et proposeront des tests virologiques et sérologiques sans rendez-vous, en partenariat avec des groupes de laboratoires de biologie médicale.
« Nous avons fait un travail avec les communes afin de faire venir les camions à côté des gares et des stations de métro, qui sont des lieux de passage important », poursuit Valérie Pécresse. Charge aux maires ensuite de communiquer sur les jours de passage des camions, via le réseau de professionnels de santé et notamment de médecins généralistes.
À partir du 10 septembre, des bus de dépistage seront également mis en place, pour les zones les plus rurales, et d'autres points seront créés en partenariat avec la Croix-Rouge et l'Ordre de Malte.
La Région a également prévu de soutenir financièrement les communes souhaitant organiser elles-mêmes des tests, à hauteur de 20 000 euros.
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