LE HAUT CONSEIL de Santé Publique (HCSP) vient de publier des recommandations concernant le délai à observer entre l’administration d’immunoglobulines (Ig) polyvalentes et du vaccin vivant atténué trivalent ROR chez les sujets ayant été en contact avec un cas de rougeole. La forte épidémie de rougeole entre 2008 et 2011 a conduit à l’utilisation significative des Ig en post-exposition, ce qui est susceptible de se répéter en cas de nouvelle vague.
L’administration d’une dose de 100 à 400 mg/kg par voie IV est recommandée dans les six jours suivant un contact avec un patient atteint de rougeole confirmée pour des personnes non immunisées à risque de rougeole grave (femme enceinte non vaccinée, patients immunodéprimés, enfant âgé de moins de 6 mois dont la mère a la rougeole ou n’a ni antécédent de rougeole ni de vaccination, enfant âgé de 6 à 11 mois non vacciné en post-exposition dans les 72 heures suivant le contact).
Compte tenu du fait que l’administration d’Ig peut entraver l’efficacité des vaccins vivants atténués, le HCSP recommande :
- que le délai à respecter avec le vaccin ROR soit d’au moins 9 mois ;
- qu’une dose supplémentaire de vaccin soit proposée, sans sérologie préalable, aux personnes ayant reçu une dose d’Ig en prophylaxie post-exposition de la rougeole et ayant été vaccinées dans un délai inférieur à 9 mois. Ces personnes recevront donc au total 3 doses, les 2e et 3e doses devant être espacées d’au moins 1 mois.
Sur les réseaux sociaux, le retour en force du culte de la maigreur fait des ravages
Avec le désengagement américain, l’OMS annonce une réorganisation et des licenciements
Vaccination, soutien aux soignants, IVG : le pape François et la santé, un engagement parfois polémique
« Je fais mon travail de médecin » : en grève de la faim, le Dr Pascal André veut alerter sur la situation à Gaza