Au micro de Jean-Jacques Bourdin, ce mardi matin sur RMC, Agnès Buzyn a expliqué qu'un « bras de fer » était engagé avec les médecins intérimaires sur l'abrogation du décret plafonnant leur rémunération depuis le début de l'année.
Comme à l'accoutumée, la ministre de la Santé, qui semble s'être trouvé un nouveau cheval de bataille, s'est montrée offensive sur le sujet. « Depuis l'entrée en vigueur du décret, ces médecins sont rémunérés 1 400 euros la journée, M. Bourdin. On parle du salaire mensuel moyen de beaucoup de Français ! »
Agnès Buzyn est allée plus loin, en évoquant même le salaire de « 2 000 à 3 000 euros la journée » de certains praticiens qui « profitent des failles du système » en préférant travailler « une semaine par mois en intérim » plutôt que d'accepter un poste de praticien hospitalier à temps plein pérenne.
Agnès Buzyn a rappelé le soutien « total » de l'Ordre des médecins sur la limitation de la pratique de l'intérim médical. « Un bras de fer est engagé, mais je ne céderai pas », a-t-elle conclu.
En revanche, dans cet entretien de dix minutes, la ministre n'est pas revenue sur l'énième report de la réforme sur l'hôpital, annoncé ce lundi par Emmanuel Macron.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes