Les médecins généralistes sont invités par MG France à fermer de nouveau leur cabinet à partir d’aujourd’hui pour contester le projet de loi de santé, à la veille du vote au Sénat. Une grève reconductible avec un seul message : sauvegarder la médecine libérale.
MG France parie sur une mobilisation inhabituelle des médecins en région. Le syndicat prédit que 70 % des cabinets seront fermés dans le Puy-de-Dôme, entre 50 et 70 % dans la Haute-Loire. La région Rhône-Alpes, la Normandie, la Vendée, le Languedoc-Roussillon ou encore le Vaucluse ont également annoncé plusieurs journées de mobilisation consécutives. Les grévistes prévoient deux jours de fermeture minimum à... une semaine pour certains.
« Coup de semonce »
Dès le samedi 2 octobre, les médecins avaient été invités par la Fédération des médecins de France (FMF), le Syndicat des médecins libéraux (SML) et le BLOC à démarrer une grève « coup de semonce » activement soutenue par l’UFML et les collectifs régionaux. Ces derniers ont concocté des « blocages routiers » ou rassemblements devant les agences régionales de santé et CPAM.
La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a souhaité se démarquer de ces grèves « désordonnées » d’octobre. Mais le syndicat appelle déjà tous les praticiens à se rassembler le moment venu au sein d’un mouvement unitaire, mixte et intergénérationnel, calé sur le même modèle que la manifestation du 15 mars, lors du vote final du projet de loi de santé à l’Assemblée nationale.
Le syndicat a par ailleurs lancé un mot d’ordre de « désobéissance civile » à chaque nouvelle étape d’application obligatoire de la dispense intégrale d’avance de frais.
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