Le rapport annuel de la Fédération nationale des établissements de l’hospitalisation à domicile (FNEHAD, 250 établissements) montre une progression de 1,7 % du nombre de journées en HAD en 2014 (soit 4 439 494 journées exactement).
Malgré ce frémissement, la croissance d’activité du secteur reste très en retrait des 10 % qu’il faudrait atteindre pour parvenir à doubler l’activité à horizon 2018, objectif de Marisol Touraine.
Ce résultat mitigé n’entame pas l’enthousiasme de la présidente de la FNEHAD, Élisabeth Hubert. L’ancienne ministre de la Santé se félicite de la place de l’HAD, désormais bien identifiée comme « un élément significatif du virage ambulatoire » dans le projet de loi de santé. Le texte prévoit ainsi que l’HAD joue un rôle majeur dans le cadre des plateformes territoriales d’appui à la coordination des situations complexes dans les territoires où son implantation est la plus aboutie.
Autre signal prometteur : la reconnaissance de l’HAD dans la proposition de loi sur la fin de vie qui confirme « le droit pour toute personne d’être informée par les professionnels de santé de la possibilité d’être prise en charge à domicile, dès lors que son état le permet ».
La Fédération entend travailler au développement de l’HAD post-chirurgicale et en chimiothérapie, à l’éligibilité en 2016 au mécanisme d’incitation financière à la qualité (IFAQ), à la sécurisation des coopérations entre structures d’HAD et infirmiers et au rapprochement avec le secteur médico-social.
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