Après la remise du rapport de Pierre-Louis Bras à Marisol Touraine, la Mutualité française rappelle son engagement de longue date (2003) en faveur de l’ouverture des données de santé, notamment celles du Système d’information interrégimes de l’assurance-maladie (SNIIRAM). « Dans l’intérêt des patients et de la collectivité dans son ensemble, la Mutualité considère que le partage et l’exploitation de ces données sont essentiels pour disposer d’outils capables de mieux prévenir les crises sanitaires, d’améliorer la qualité des soins et de réguler les dépenses » affirme-t-elle.
En revanche, l’organisme prend ses distances avec la proposition de Pierre-Louis Bras d’une gouvernance par le ministère de la Santé, s’appuyant sur un haut conseil des données de santé et la remise en cause parallèle du rôle de l’Institut des données de santé (IDS). « Plutôt que la création d’une nouvelle instance de gouvernance dont les contours restent à définir, la Mutualité française préconise une évolution de l’IDS préservant son indépendance et son ouverture à toutes les parties prenantes aux côtés des pouvoirs publics. »
La Mutualité française réaffirme enfin son souhait de participer au futur débat national sur les données de santé.
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