Les 26 et 27 septembre derniers, s'est tenu un premier hackathon sur les erreurs médicamenteuses : 110 étudiants ont réfléchi pendant 30 heures en continu à des solutions, sous forme de services ou d'applications numériques, pour prévenir ces erreurs en ville ou à l'hôpital. Les trois meilleurs projets ont été récompensés. Une enveloppe de 12 000 euros a été répartie entre les trois lauréats.
Cet événement a été organisé conjointement par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le Collège de la médecine générale (CMG) et l’Université Paris-Est Créteil (UPEC).
Les étudiants – des futurs médecins, pharmaciens, infirmiers ou ingénieurs – étaient regroupés en 18 équipes. Pour développer leur projet, chacune d'elles s'est appuyée sur les données de la base erreurs médicamenteuses de l'ANSM. Elles étaient par ailleurs soutenues par des tuteurs ; notamment des spécialistes de l'ANSM, des représentants de jeunes entreprises et d'associations de patients et des médecins généralistes.
Un QR code pour faciliter la déclaration des erreurs
Les outils imaginés devaient répondre à au moins un de ces trois défis : faciliter la déclaration des cas d'erreurs médicamenteuses, aider à l’analyse des déclarations et informer les professionnels de santé et les patients.
Avec un dispositif contribuant à faciliter la déclaration, le projet « QRShare » a obtenu le premier prix. Le principe : intégrer un QR code sur l'ordonnance du patient contenant toutes les informations de l'ordonnance. Cet outil est utile au pharmacien qui peut vérifier la cohérence entre prescription et délivrance en scannant le QR code. Il permet aussi de sensibiliser le patient à la déclaration des erreurs médicamenteuses en lui permettant, en scannant le QR code, d'accéder directement au portail de signalement du gouvernement.
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