À compter du 1er novembre, les médecins devront subordonner toute initiation d’un traitement par rosuvastatine ou par ézétimibe, à l’accord préalable de l’Assurance-maladie.
Ils devront désormais remplir un formulaire sur l’Espace pro d’ameli.fr. L’absence de réponse dans un délai de quinze jours vaudra accord de prise en charge.
Boycott
Cette décision unilatérale de l’Assurance-maladie a fait grand bruit. Les syndicats de médecins libéraux sont montés au créneau pour dénoncer cette volonté de mise sous tutelle par les caisses.
L’Union nationale des omnipraticiens de France (UNOF), branche généraliste de la CSMF, est allée plus loin. Le 4 octobre, son comité directeur a appelé l’ensemble des médecins généralistes à boycotter ces demandes de mise sous accord préalable « pour toute prescription faite dans le respect des AMM et des recommandations de la Haute Autorité de santé ». Pour le syndicat, cette décision a pour but « d’humilier les médecins généralistes libéraux en leur supprimant toute liberté de prescription ».
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