Malgré une croissance apparemment satisfaisante du marché du générique en 2013 (785 millions de boîtes, 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 12,7 % en valeur), le GEMME, une association qui regroupe 14 industriels du secteur, qualifie cette performance d’« atone », et juge le marché « de nouveau à l’arrêt ».
Le pessimisme du GEMME prend sa source dans un « retournement de tendance » constaté au milieu de l’année 2013. Durant les six premiers mois de l’année, juge l’association, les chiffres ont été bons, portés par la mesure tiers payant contre générique instaurée à la fin de l’été 2012.
Un basculement depuis août 2013
Mais à compter d’août 2013, analyse le GEMME, « on constate un ralentissement puis une régression du marché », avec 1,81 % en volume et 0,18 % en valeur par rapport au premier semestre. Des résultats d’autant plus faibles, continue le GEMME, « que l’année 2013 a connu de nombreuses échéances de brevets, qui ont tout juste permis de compenser l’érosion du répertoire ».
Dans ces conditions, juge l’association, les perspectives d’évolution du marché sont « quasi-nulles pour 2014 », du fait de plusieurs baisses de prix de génériques programmées cette année. Le GEMME formule plusieurs propositions « pour rattraper ce retard ».
Rappelant qu’en France, seulement 40 % des prescriptions sont effectuées « dans le périmètre où la concurrence par les génériques peut s’effectuer » (contre plus de 70 % au Royaume-Uni et en Allemagne), l’association propose d’amener les médecins à prescrire dans le répertoire « en leur fixant un budget de prescription ». Elle demande également le lancement d’une grande campagne de communication auprès du grand public.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1