Selon une étude du Bureau d’information et de prévention économique (BIPE), la régulation du médicament entre 2005 et 2013 « a représenté plus de 1,1 milliard d’euros d’économies nouvelles par an pour l’assurance-maladie ».En 2012 et 2013, on observe même une contribution de 1,5 milliard par an, précise le document.
Le seul poste « médicament » aura donc procuré 56 % des économies réalisées durant cette période alors qu’il ne représentait en 2013 que... 15 % de l’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM).
Ces économies ont été obtenues principalement par des baisses de prix, la régulation des volumes et la politique active des génériques.
Cette étude du BIPE tombe à point nommé pour les laboratoires, alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2014, en préparation, pourrait encore solliciter ce secteur à concurrence d’au moins un milliard. Le prochain Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), vendredi 5 juillet, en présence de Marisol Touraine et de Jean-Marc Ayrault, permettra de faire le point sur cette mise à contribution croissante des laboratoires pharmaceutiques. Pour Hervé Gisserot, président du LEEM (Les entreprises du médicament), « il y a urgence à conférer à cette régulation une plus grande lisibilité, et à mieux partager l’effort au sein des acteurs du système ».
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