L’association GEMME, qui réunit 13 fabricants de médicaments génériques, ne souscrit pas aux pistes d’économies proposées mardi 17 juillet par l’Assurance-maladie. L’association estime que « l’insistance de la CNAM à n’agir que sur le levier du prix des génériques ne doit pas masquer l’insuffisance de leur usage et de leur prescription ». Elle rappelle à ce sujet « qu’un point de prescription supplémentaire dans le répertoire équivaut à 90 millions d’euros d’économies ». Pour réduire ses déficits, la caisse nationale propose de « porter la décote des génériques à 70 % du médicament princeps, au lieu de 60 % actuellement », précisant au passage que « les prix des génériques apparaissent parmi les plus élevés en France » par rapport à six autres pays européens.
« Une nouvelle fois, continue le GEMME, la CNAM propose une baisse irréaliste du prix des médicaments génériques ». L’association assure que les prix des génériques sont compétitifs en France « par rapport aux marchés européens comparables ». Selon l’association, ces propositions « dangereuses » de la CNAM sont « inefficaces et démobilisatrices », tant pour les industriels que pour les « pharmaciens, chargés de convaincre les patients du bien-fondé des génériques et de rétablir la confiance ».
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