Pfizer et Novartis font partie de ces grands groupes qui ont choisi de se lancer sur le marché des biosimilaires.
En 2015, Pfizer a racheté le laboratoire Hospira pour 15 milliards de dollars (13,1 milliards d'euros) afin d'étoffer son portefeuille de médicaments génériques injectables et de biosimilaires. Le laboratoire dispose actuellement de trois biosimilaires sur le marché français (infliximab, filgrastim et érythropoïétine). Il développe actuellement cinq autres molécules, dont trois en oncologie (trastuzumab, rituximab, bevacizumab), une en rhumatologie (adalimumab) et une en ophtalmologie (ranibizumab).
De son côté, le laboratoire Novartis envisage de tripler son offre de biosimilaires d'ici 2020. Via Sandoz, sa division dédiée aux médicaments génériques et biosimilaires, le groupe suisse va commercialiser huit biosimilaires, contre trois actuellement. « Nous pourrons mettre cinq nouvelles molécules sur le marché, sous réserve des exigences réglementaires », annonce Christophe Delenta, président Sandoz France. Il s'agira notamment des copies des médicaments Humira d'AbbVie, de l'Enbrel et du Neulasta d'Amgen, du Remicade de Johnson & Johnson et du Rituxan de Roche. En 2015, ces médicaments ont réalisé des ventes cumulées de 43,6 milliards de dollars, dont 13 milliards pour le seul Humira. « Le groupe Novartis a souhaité recentrer son activité sur la pharmacie, l'ophtalmologie et les génériques et biosimilaires, poursuit Christophe Delenta. Il y a une vraie volonté du groupe de mettre l'accent sur les biosimilaires. C'est une opportunité majeure pour maintenir l’accès des patients à des traitements de pointe à des coûts moins élevés. » Pour lui : « On peut être à la fois leader de l'innovation tout en étant dans le générique et le biosimilaire, il n'y a pas forcément de contradiction entre les deux ! »
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