Noël Renaudin a été président du Comité économique des produits de santé (CEPS) depuis sa création en 2001 jusqu’en 2011. Interrogé par « le Quotidien », il parle sans fard de la façon dont étaient fixés dans le passé les prix du médicament. « Avant la création du Comité, la direction de la pharmacie et du médicament (DPHM) fixait ce qu’on appelait un prix technique, mais le cabinet pouvait fort bien intervenir pour en fixer un autre ! Le plus souvent, c’était pour des raisons industrielles : pour faire venir une usine à tel endroit ou pour donner du travail à un laboratoire français grâce au système du co-marketing [qui permet de déléguer au laboratoire français tout ou partie du développement du médicament] ».
De son côté, Jean-Pierre Cassan a été président du Syndicat patronal de l’industrie pharmaceutique (SNIP) puis du LEEM de 1999 à 2003. Il a été président du laboratoire AstraZeneca jusqu’à cette date. Il réagit aux rumeurs de ventes aux enchères d’AMM : « Je n’ai jamais vu ni entendu ça à l’époque. C’est peut-être vrai, mais quand j’ai vu tout ce qu’on écrivait dans les journaux, je suis tombé des nues ».
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