L’an passé, Merck a bénéficié d’une ATU de cohorte pour l’avélumab dans le cancer de la vessie. « Nous avons pu mettre en place très rapidement ce traitement chez des patients atteints de cancer urothélial métastatique avancé. 420 patients ont pu bénéficier de l'avélumab grâce à cette ATU de cohorte, alors que jusque-là le besoin médical était non couvert », explique Claudine Sana, directrice médicale oncologie chez Merck. « C’est unique, la France est le seul pays à avoir fait ça ! »
L'accès précoce s’invite également dans les centres de recherche. Merck a passé un partenariat avec l’INCa pour mettre à disposition quatre molécules anticancéreuses, en cours de développement, aux patients de centres labellisés de phase précoce (CLIP). « Nous fournissons ces molécules, qui ne sont pas encore commercialisées, à ces centres pour qu’ils puissent mettre en place des essais cliniques dans une indication sur laquelle nous ne travaillons pas, ajoute Claudine Sana. C’est une méthode d’accès précoce inédite. »
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