Dans son Observatoire 2012 du financement de la santé, le cabinet Jalma remet en cause « la politique menée jusqu’ici, fondée sur la limitation des honoraires médicaux, les baisses de prix sur le médicament, la radiologie et la biologie, ainsi que sur une augmentation continue des recettes [...] », politiquequi n’a pas permis le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance-maladie.
Face à un déficit qui devrait atteindre... 19 milliards d’euros en 2020, sous l’effet de l’explosion des affections de longue durée (9 millions de personnes aujourd’hui, 13 millions en 2020), le cabinet Jalma propose une réduction « beaucoup plus radicale » du périmètre d’intervention de l’assurance-maladie. Son scénario de financement intègre « une fermeture des principales ALD cardiovasculaires, diabète 2 compris, s’inspirant dans ses modalités des recommandations de la HAS en la matière », le désengagement complet « à brève échéance » du régime obligatoire sur l’optique et le dentaire ainsi que le déremboursement complet des médicaments à 35 %. Enfin, le cabinet retient la suppression « progressive » de la prise en charge des indemnités journalières (IJ) maladie, qui incomberait aux employeurs. Le désengagement serait « total » en cinq ans, précise le cabinet de conseil. Autant de mesures chocs parfois évoquées mais qu’aucun gouvernement ne s’est jamais risqué à mettre en œuvre.
« Le retour à des déficits massifs à partir de 2009 (...) remet au goût du jour des stratégies de rupture plus marquées, s’inspirant de la réforme allemande de 2003 », justifie Jalma.
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