Après deux années de forte progression, le déficit de l’Assurance-maladie, en recul, a atteint 8,6 milliards d’euros l’an dernier. « Le déficit 2011 représente une amélioration de 3 milliards par rapport à 2010, et il est inférieur de 900 millions aux prévisions », a indiqué Frédéric van Roekeghem, directeur de la CNAM, aux Échos. « La situation n’est pas aussi dramatique qu’on pourrait le croire. L’équilibre est à notre portée, sans se lancer dans des réformes brutales, comme certains le préconisent », poursuit-il.
Déficit en baisse malgré la crise de 2008
Le patron de l’assurance-maladie défend la stratégie de limitation des dépenses : « Ce pilotage a montré son efficacité puisque le déficit sera ramené cette année à la moitié de ce qu’il était en 2004 (11,6 milliards d’euros), voire moins, alors que la crise de 2008-2009 a été sans précédent ».
Selon Frédéric van Roekeghem, plusieurs facteurs expliquent la réduction de ce « trou » : les dépenses de prestation moins importantes qu’attendu (300 millions d’euros), la diminution des coûts de gestion de l’Assurance-maladie (165 millions d’euros) ou encore les recettes de la CSG, « un peu meilleures que programmé » (275 millions d’euros). Interrogé sur les objectifs de croissance annuelle des dépenses d’Assurance-maladie avancés par Nicolas Sarkozy et François Hollande, le directeur de la CNAM a expliqué qu’il y avait « clairement un consensus sur la nécessité de maîtriser la dépense de santé et de maintenir un haut niveau de protection sociale ».
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