Sa proposition de loi a le mérite de la simplicité. Laurence Cohen, sénatrice du groupe CRC (communiste, républicain et citoyen) du Val-de-Marne, veut abroger toutes les franchises médicales supportées par les patients, et compenser le manque à gagner par un relèvement du taux de la C3S (contribution sociale de solidarité des sociétés).
Un système instauré en 2008
Instaurées par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2008, les franchises ont été souvent dénoncées par la gauche qui y voit une atteinte à l’universalité de notre système de protection sociale. Elles consistent en une participation forfaitaire de l’assuré de 50 centimes d’euros par boîte de médicament, de 50 centimes d’euro par acte réalisé par les auxiliaires médicaux, ainsi que de deux euros par transport sanitaire.
« Parce qu’elles pèsent indistinctement sur les soins primaires comme sur les soins de prévention, les franchises apparaissent comme une taxe sur la maladie et pèsent sur la santé publique de notre pays », juge Laurence Cohen. La proposition de loi sera examinée en commission des Affaires sociales du Sénat début mars, et en séance le jeudi 12 mars.
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