Les dépenses sociales sont en baisse en Grèce ou au Canada, mais restent toutefois élevées dans la plupart des pays de l’OCDE avec en moyenne 22 % du PIB, la France étant la plus généreuse (près de 32 %), selon de nouvelles données rendues publiques lundi.
Ces dernières années, les dépenses allouées aux allocations chômage, maladie ou autres aides sociales ont connu des baisses importantes au Canada, en Allemagne, Islande, Irlande ou encore au Royaume-Uni, indique l’Organisation de coopération et de développement économique.
La Grèce enregistre la baisse la plus rapide (-2 points), après avoir taillé drastiquement dans les salaires des fonctionnaires, des médecins, mais aussi des pensions retraite, détaille Maxime Ladaique, statisticien à la division des politiques sociales de l’OCDE.
Toutefois, dans la majorité des pays, les niveaux restent historiquement élevés. Quatre pays consacrent plus de 30 % de leur PIB aux dépenses sociales : la France, la Finlande, la Belgique et le Danemark.
En Italie, en Autriche, en Suède, en Espagne et en Allemagne, elles représentent plus d’un quart du PIB.
À l’opposé, Turquie, Corée, Chili et Mexique dépensent moins de 15 % de leur PIB pour les prestations sociales.
La santé (coût des hôpitaux, médecins, médicaments...) est un poste de plus en plus important dans la plupart des pays (11,6 % du PIB en France).
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