Médecins et patients grecs font front commun contre les nouvelles mesures d’austérité prévues par le gouvernement, à la veille du retour à Athènes de la troïka des créanciers.
Alors que le budget de la santé a déjà été amputé de 25 % depuis 2009, et que la couverture universelle et gratuite a été supprimée, ils préviennent dans une résolution commune que « la situation dans le secteur est au bord de la crise humanitaire ». Le gouvernement prévoit cependant de nouvelles coupes dans la santé, d’un montant de 1,4 milliard d’euros, pour satisfaire aux exigences des créanciers du pays qui imposent de trouver 11,5 milliards d’économies supplémentaires d’ici à 2014.
La résolution, signée par l’Ordre des médecins grecs, plusieurs syndicats médicaux, et par des unions de commerçants et de retraités, rappelle aussi que les pharmaciens, non remboursés depuis des mois par les caisses d’assurance-maladie, refusent désormais de pratiquer le tiers payant. Elle chiffre également à 1,3 milliard d’euros les arriérés de paiement dus par les caisses aux médecins.
Les experts grecs du secteur de la santé calculent que la crise grecque prive un tiers de la population de toute couverture maladie.
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