Le premier avis du comité citoyen propose que le CCNE intègre en son sein un panel citoyen permanent et que la révision de la loi de bioéthique ait lieu tous les 5 ans.
Il se divise sur la question des tests génomiques en pré-conceptionnel. S'il y a consensus pour dire qu'il faut se concentrer sur les pathologies qui font l’objet d'une quasi-certitude dans leur identification génétique, les deux tiers du panel prônent un accès universel, tandis qu'un tiers souhaiterait ne cibler que les populations dites à risques.
La fin de vie s'est révélée un « champ beaucoup plus sensible qu'attendu » constate le comité. Une majorité (2/3) juge la législation actuelle hypocrite et inadaptée et plaide pour l'ouverture du suicide assisté et de l'euthanasie pour les patients atteints d'une maladie incurable avec une espérance de vie inférieure à six mois, tandis qu'un tiers préfère attendre que la France s'approprie la loi Leonetti-Claeys et développe les soins palliatifs.
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