L’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), collectif d’associations regroupant notamment Aides, la Cimade, Médecins du monde, le planning familial, ou le groupe d’information et de soutien des immigrés(e)s, lance une campagne « virale » de mobilisation, en appelant chaque citoyen à envoyer un tweet avec le hashtage « soigner ou expulser » à trois ministres : Marisol Touraine, à la Santé, Manuel Valls, à Matignon, et Bernard Cazeneuve, à l’Intérieur. L’objectif : dénoncer les menaces d’interpellation, d’enfermement et d’expulsion, qui pèsent sur les étrangers malades et qui se sont accentuées sous la présidence de François Hollande, selon le collectif. Une douzaine d’heures après le lancement de l’opération le jeudi 17 avril, plus de 1 200 tweets avaient été envoyés.
Loi Besson de 2011
L’ODSE, qui s’était mobilisé lorsque la loi Besson sur l’immigration du 16 juin 2011 avait modifié le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), n’en est pas à sa première alerte. Au printemps 2013, ses membres invités à l’Assemblée disaient leur déception face à l’alternance. Depuis 2012, ils se battent pour une trentaine de personnes risquant le renvoi vers leur pays d’origine, pourtant dépourvu, dans les faits, des traitements.
Ils réitèrent aujourd’hui leur demande d’un retour au dispositif antérieur à la loi de 2011 et la fin de l’enfermement d’étrangers gravement malades ou des procédures abusives. « Un cadre juridique contraignant doit être instauré pour permettre un accès effectif à la santé en cas d’enfermement et la suspension de toute expulsion tant qu’un avis médical n’est pas rendu », précise l’ODSE.
L’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), collectif d’associations regroupant notamment Aides, la Cimade, Médecins du monde, le planning familial, ou le groupe d’information et de soutien des immigrés(e)s, lance une campagne « virale » de mobilisation, en appelant chaque citoyen à envoyer un tweet avec le hashtage « soigner ou expulser » à trois ministres : Marisol Touraine, à la Santé, Manuel Valls, à Matignon, et Bernard Cazeneuve, à l’Intérieur. L’objectif : dénoncer les menaces d’interpellation, d’enfermement et d’expulsion, qui pèsent sur les étrangers malades et qui se sont accentuées sous la présidence de François Hollande, selon le collectif. Une douzaine d’heures après le lancement de l’opération le jeudi 17 avril, plus de 1 200 tweets avaient été envoyés.
Loi Besson de 2011
L’ODSE, qui s’était mobilisé lorsque la loi Besson sur l’immigration du 16 juin 2011 avait modifié le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), n’en est pas à sa première alerte. Au printemps 2013, ses membres invités à l’Assemblée disaient leur déception face à l’alternance. Depuis 2012, ils se battent pour une trentaine de personnes risquant le renvoi vers leur pays d’origine, pourtant dépourvu, dans les faits, des traitements.
Ils réitèrent aujourd’hui leur demande d’un retour au dispositif antérieur à la loi de 2011 et la fin de l’enfermement d’étrangers gravement malades ou des procédures abusives. « Un cadre juridique contraignant doit être instauré pour permettre un accès effectif à la santé en cas d’enfermement et la suspension de toute expulsion tant qu’un avis médical n’est pas rendu », précise l’ODSE.
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