Les séances de psychanalyse font figure d'exception à la règle du silence qui pèse sur l'argent. « Cette question est abordée dès lors qu'on pose le cadre thérapeutique avec le patient », explique la philosophe, psychanalyste et directrice de recherche Elsa Godart.
« Le paiement est nécessaire, afin que le patient, qui dépose une parole à l'adresse du psychanalyste, ne se sente ni en dette, ni coupable, poursuit-elle. On s'arrange selon la situation sociale du patient (étudiant, chômeur…). Même les enfants que je vois me "paient" en dessin ».
Le possible remboursement de certaines psychothérapies pourrait-il remettre en cause le rôle de l'argent ? Pas selon Elsa Godart. « Ce n'est pas parce qu'un patient se fait rembourser en partie qu'il ne paie pas ».
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive