E-Santé : un dispositif connecté pour les insuffisants respiratoires chroniques

TeleOx optimise le télésuivi des patients sous oxygénothérapie

Publié le 22/10/2015
Article réservé aux abonnés
L’interface médecin TeleOx de suivi des patients sous oxygénothérapie

L’interface médecin TeleOx de suivi des patients sous oxygénothérapie
Crédit photo : SRETT MEDICAL

Crédit photo : SRETT MEDICAL

Compatible avec la plupart des concentrateurs et réservoirs d’oxygène fixes, ou portables, TeleOx est un boîtier compact qui se branche entre la source et la canule. Fonctionnant en mode d’administration continue ou pulsée, sur une plage de débit de 0,5 à 6 litres par minute, il recueille la durée d’utilisation de la source, le réglage du débit, la fréquence respiratoire du patient et la mesure de la saturation en oxygène.

Les données transmises en Bluetooth Smart® vers une plateforme sécurisée sont consultables via des applications mobiles Android, la tablette Vestalis de SRETT Medical, des logiciels métiers ainsi que trois interfaces web respectivement dédiées au médecin, prestataire de télésuivi et patient. L’interface de visualisation en ligne donne accès au médecin à des indicateurs synthétiques avec la possibilité d’éditer des rapports. Du côté du prestataire, un tableau de bord d’indicateurs quantitatifs sur le traitement du patient couplé à un système d’alerte optimise le suivi. Pour le patient, le support web offre une vision globale de son traitement par oxygénothérapie et la possibilité de répondre à des questionnaires personnalisés qui viennent enrichir le suivi par les professionnels. La solution TeleOx s’inscrit aussi dans la détection précoce des exacerbations respiratoires. « On peut combiner notre boîtier avec d’autres objets connectés comme un saturomètre ou un spiromètre peak flow, dans le but de détecter d’éventuels signes relatifs à des exacerbations et faciliter une prise en charge rapide et efficace », indique Philippe Salamitou, président de SRETT Medical. TeleOx devrait être commercialisé à partir de février 2016 en tant que dispositif médical de classe IIa.

D. B.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9443