Selon une enquête interne* de Doctolib, 74 % des praticiens libéraux aujourd'hui utilisateurs de la téléconsultation ont l'intention de poursuivre une telle activité de consultation vidéo après l'épidémie. Parmi les raisons évoquées, 66 % apprécient cette possibilité donnée à leurs patients de consulter à distance en fonction du motif de consultation, 57 % font valoir qu’ils sont rémunérés pour des « actes et conseils » qu’ils prodiguaient déjà auparavant par téléphone ou SMS et 36 % pensent que cette pratique leur permettra d’augmenter la fréquence de contacts avec leurs patients.
Côté patients cette fois, 80 % déclarent** vouloir poursuivre la consultation vidéo après l’épidémie. D'abord pour éviter de se déplacer (38,5 %) mais aussi pour obtenir un rendez-vous plus rapidement (20 %), consulter leur médecin d’où ils veulent (22 %), bénéficier d’un avis médical plus aisément (12 %) et ne plus déranger leur médecin par téléphone (5 %).
Depuis le début de l'épidémie, la société affirme avoir réalisé 2,5 millions de rendez-vous en consultation vidéo (et 45% des rendez-vous pris en avril sont des téléconsultations sur cette plateforme). Quelque 800 000 patients ont sauté le pas pour la première fois. 70 % des téléconsultations sur Doctolib sont effectuées par des généralistes.
* Sondage réalisé en ligne le 21 avril auprès de 1 000 praticiens utilisateurs de la consultation vidéo
** Sondage en ligne les 21 et 22 avril auprès de 1 225 patients ayant déjà utilisé la téléconsultation
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