Si la généralisation de la téléconsultation en ville sera effective le 15 septembre (avec tarifs adaptés et remboursement de droit commun), l'hôpital craint d'être laissé à l'écart. La ministre de la Santé s'était pourtant engagée fin mai à veiller à ce que le déploiement de la télémédecine soit effectif dans les hôpitaux « dans les mêmes délais d'entrée en vigueur » qu'en ville.
Mais sans avancée significative en ce sens, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHARe) réclame « l'ouverture rapide de négociations entre les syndicats hospitaliers et l'assurance-maladie sur le financement de la télémédecine dans les établissements publics de santé ».
Un lancement à deux vitesses
Le syndicat rappelle son attachement à la télémédecine qui « réalise, à court et long terme, des économies pour la santé, dans l’intérêt des patients. » Cependant, il déplore un lancement à deux vitesses au détriment des établissements publics de santé.
« Comment articuler le réseau ville-hôpital, si cher à Agnès Buzyn, si cette organisation opérationnelle de la télémédecine n’est pas en vigueur à l’hôpital public ? », s'interroge le syndicat qui qualifie de « non-sens » l'absence d'acteur public dans les négociations à l'heure de la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT).
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes