Les derniers résultats des dépenses de l’assurance-maladie, traduisant la modération de la médecine de ville mois après mois, et les chiffres du comité de suivi statistique de l’ONDAM 2012 (montrant un dérapage du secteur hospitalier), font bondir la CSMF.
Le syndicat dénonce, à la lumière de ces données, « l’aggravation des déséquilibres entre les soins de ville et l’hôpital », une distorsion qui « s’aggrave ». Sur les onze premiers mois de l’année, les remboursements de soins de ville du régime général progressent de seulement 0,5 % par rapport à la même période de 2011. Les soins de médecins libéraux sont « stables », les dépenses de médicaments délivrés en ville diminuent de 1,5 %, les dépenses d’arrêts de travail chutent de 1,6 %... Parallèlement, la croissance des remboursements de soins hospitaliers se révèle, elle, plus dynamique à 3,6 %.
415 millions de réserve qui ne suffiront pas
La CSMF fait valoir que la « sous-réalisation de l’ONDAM 2012 (objectif national de dépenses d’assurance-maladie), chiffrée à 350 millions d’euros est imputable exclusivement aux soins de ville alors que le secteur des hôpitaux affiche une sur-exécution estimée entre 363 et 462 millions d’euros ».
« Les 415 millions d’euros de crédits mis en réserve en début d’exercice ne suffiront donc pas à financer la totalité de ce nouveau dérapage, si bien qu’il sera en partie supporté par les soins de ville », proteste le syndicat. Pour la CSMF, les médecins libéraux sont « excédés d’être considérés comme une variable d’ajustement des déficits de l’hôpital et rien ne justifie qu’ils le soient ».
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