La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) souhaite que les 850 millions d’euros de « marges de manœuvre dégagées par les soins libéraux » en 2012 soient en partie mobilisée en faveur de la médecine de ville.
Le syndicat formule cette demande après l’avis du comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie, selon lequel les dépenses de santé ont été inférieures aux prévisions de 900 millions d’euros, l’an dernier, en grande partie grâce aux 850 millions d’euros d’économie réalisés par les soins de ville.
Revoir la nomenclature
« Ces chiffres démontrent la grande responsabilité des médecins libéraux à travers la maîtrise médicalisée des dépenses mais aussi grâce à la rémunération sur objectifs de santé publique qui induit un supplément d’économies grâce à l’amélioration de la prise en charge des patients », affirme la Confédération.
Le syndicat présidé par le Dr Michel Chassang estime que « le moment est venu d’accélérer la mise en œuvre de la convention médicale ». Il souhaite relancer les chantiers de la nomenclature (CCAM clinique et technique) et étendre le paiement à la performance à toutes les spécialités à commencer par les pédiatres et les endocrinologues. Selon le syndicat, les résultats présentés par le Comité d’alerte remettent en question les baisses tarifaires imposées à l’imagerie médicale et à la biologie.
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