Le Premier ministre a détaillé ce mercredi matin la feuille de route du gouvernement sur le plan d’économies de 50 milliards d’euros prévu sur les dépenses publiques pour les trois prochaines années.
C’est à la sortie du conseil des ministres et une semaine avant la date annoncée que Manuel Valls a donné quelques précisions sur l’effort demandé à la branche maladie, qui sera de dix milliards d’euros d’ici à 2017 – 11 milliards d’euros devront être économisés sur les autres branches de la Sécu, 11 milliards par les collectivités territoriales et 18 milliards par l’État.
Aucune réduction de la prise en charge des soins
Les économies sur les dépenses d’assurance-maladie seront réalisées « sans réduire la prise en charge des soins, ni leur qualité », a assuré Manuel Valls.
Le Premier ministre compte « amplifier les réformes structurelles déjà engagées et notamment mieux organiser les parcours de soins ». « La chirurgie ambulatoire montre qu’on peut réaliser des économies tout en améliorant la qualité de la prise en charge », a-t-il certifié.
Le gouvernement souhaite également « optimiser » les dépenses dans le domaine des médicaments.
« Ceci passe par une consommation plus raisonnée, un plus grand recours aux génériques mais aussi des prix davantage en adéquation avec l’innovation thérapeutique », a illustré Manuel Valls.
Ces mesures d’économies seront examinées lors du conseil des ministres du 23 avril puis soumises au vote de l’Assemblée le 30 avril. Elles trouveront leur traduction à l’automne dans la loi de programmation des finances publiques, le projet de loi des finances et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
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