Cela revient périodiquement. Deux caisses primaires, l’une de Dordogne, l’autre des Hauts-de-Seine, ont envoyé récemment des courriers à des patients ayant eu plusieurs arrêts de travail au cours de l’année écoulée.
« Vous nous avez adressé un arrêt de travail (...) Il s’agit de votre 5e arrêt au cours de 12 derniers mois, précise ainsi la caisse du 92. Dans l’éventualité d’un nouvel arrêt de travail dans les prochaines semaines, le médecin-conseil de la CPAM pourra être amené à prendre contact avec votre médecin traitant et vous-même afin d’examiner votre situation et d’apprécier si ces arrêts successifs sont bien une réponse adaptée à votre état de santé. »
Le père d’un des patients (mineur) a pris sa plume pour défendre sa progéniture. « Mon fils a eu trois gastro-entérites et un état grippal dans la même année, pour un total de 9 jours d’arrêt. Avouez que quand cela vous prend du haut d’un toit, que vous risquez de vomir à tout moment sur votre collègue du dessous, et que votre sécurité est en péril vu l’instabilité ressentie avec 40 de fièvre, mieux vaut rester chez soi. »
Petit salaire
Le père précise encore que son fils mineur, en apprentissage, perçoit un « petit salaire », et n’est pas payé pendant les trois premiers jours d’arrêt maladie. « Malgré cela, ses arrêts n’ont jamais excédé trois jours, alors qu’en connivence avec son médecin corrompu, bien sûr, il aurait pu les prolonger sans perte financière supplémentaire ».
« Le Quotidien » a tenté, sans succès, de joindre les deux CPAM.
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