« Un scandale absolu ». Philippe Mixe, président de la Fédération nationale indépendante des mutuelles (FNIM) n’a pas de mots assez durs pour qualifier l’annonce faite par le gouvernement d’une évolution prochaine du dispositif d’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).
L’appel d’offres lancé prochainement par le gouvernement est rédigé de telle manière que « seuls les poids lourds auront voix au chapitre, tonne Philippe Mixe. Seule une poignée d’opérateurs pourra gérer les bénéfices de l’ACS. Le gouvernement veut exclure du dispositif les mutuelles de proximité. »
Création d’une Union de groupe mutualiste
Pire selon lui, les mutuelles non retenues dans l’appel d’offres seraient contraintes de dénoncer les contrats qui les lient à ces adhérents éligibles à l’ACS. Ce qui représenterait 10 à 15 % de leurs adhérents, selon une étude interne. « C’est pourtant une population fragile qui a besoin de proximité et d’humanisme, rappelle-t-il. Cette population serait-elle incapable de choisir elle-même le contrat et l’assureur de son choix » ?
La FNIM riposte. Elle vient de créer une Union de groupe mutualiste ACS, représentative selon les critères de l’administration, et donc éligible à l’appel d’offres. Elle va conclure un partenariat avec un assureur, qui permettra de proposer une offre complète aux assurés sociaux éligibles à l’ACS.
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