L’association BRCA France demande la mise en place d’un dépistage élargi des mutations génétiques BRCA1 et BRCA2. Actuellement, il y a plus de 12 000 personnes en France qui sont porteuses d’une mutation génétique qui augmente leur risque de contracter un cancer du sein ou de l’ovaire. « En revanche, 100 000 personnes sont concernées par cette prédisposition et l’ignorent. Lorsqu’elles le découvrent il est souvent trop tard », affirme le Pr Pascal Pujol, onco-généticien au CHU Arnaud de Villeneuve à Montpellier.
En effet, la plupart du temps, les femmes à risques ne découvrent qu’elles sont porteuses de ces gènes qu’après avoir été diagnostiqués pour un premier cancer. C’est pourquoi les tests de dépistage devraient être proposés au plus de femmes possibles. Noëlle Bastide, fondatrice et présidente de l’association, se demande si « toutes les femmes qui ont un cancer du sein ne devraient-elles pas en bénéficier ? » Ces examens sont coûteux, mais, si l’on regarde le coût de la prise en charge des cancers, le rapport bénéfice/risque est sûrement positif.
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