« Je dors mal car j’ai le nez bouché. » Si cette plainte est fréquente, le lien réel entre obstruction nasale (ON) et qualité de sommeil reste discuté. Une revue de la littérature concernant des patients porteurs de rhino-sinusite suggère que cette pathologie altère significativement la qualité de sommeil « mais il existe de nombreux facteurs confondants» tempère le Pr André Coste (Créteil).
Un autre travail suédois portant sur 400 femmes atteintes d’ON montre que si la plupart se plaignent de troubles du sommeil, l’analyse objective de leur nuit ne retrouve pas plus de perturbations qu’en population générale. Le lien entre ON, d’une part, et ronflements et/ou syndrome d’apnées obstructives du sommeil, d’autre part, semble en revanche davantage étayé. Globalement, « l’ON augmente le risque de ronflement et l’on observe des résistances nasales plus élevées chez les ronfleurs et le apnéiques » résume le Pr Coste pour qui « la fonction respiratoire nasale doit donc être évaluée chez le ronfleur et l’apnéique.
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