La forte hausse des nouvelles infections par le VIH et l'accès limité aux soins restent les défis majeurs pour lutter contre le sida au Moyen-Orient. Dans un entretien à l’AFP, le directeur exécutif d'Onusida, Michel Sidibé indique que, même si l'épidémie reste dans la région très "concentrée" sur les populations à risques -homosexuels, travailleuses du sexe, migrants, toxicomanes-, les nouvelles contaminations augmentent dans le monde arabe alors qu'elles sont en baisse de 35% au niveau mondial. "On a des régions qui nous inquiètent, le Moyen-Orient et les pays du Maghreb (MENA), où on a constaté une augmentation assez rapide des nouvelles infections. On a des difficultés à contenir la maladie dans ces régions-là", expliqué le responsable onusien. Avec 225.000 personnes infectées et 22.000 cas supplémentaires en 2013, "l'épidémie n'est pas énorme mais ce qui est inquiétant plutôt c'est la tendance de l'épidémie (...). En quelques années, on est passé d'à peine 10.000 infectés à 225.000", a-t-il souligné en marge d'une conférence des décideurs régionaux sur la lutte contre le VIH/sida. Parallèlement, l'accès aux soin est extrêmement faible : "au Moyen-Orient on n'a que 18% de couverture médicale et seulement "11% des enfants qui ont le sida ont accès au traitement", explique Michel Sidibé, qui lie la discrimination des malades avec la sousmédicalisation constatée des patients VIH +.
Sida au Moyen orient : les inquiétudes d’Onusida
Publié le 20/06/2014
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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