Depuis la montée en charge de la plateforme SPS avec la participation d'une centaine de psychologues, le nombre d'appels quotidiens est passé de 5 à 150 et dure en moyenne une quinzaine de minutes. Alors que les professionnels de santé sont sursollicités, presque un tiers d'entre eux révèlent des signes importants d'anxiété liés au coronavirus : « La provenance de nos appels suit l’évolution géographique de l’épidémie, nous avons 30% d’appels de l’Ile-de-France et 20% provenant du Grand-Est » , explique Eric Henry, président de SPS. Le nombre de visites sur le site de l’association SPS a été multiplié par 30 en quelques jours, avec près de 15 000 visites dans la seule journée du 27 mars.
En première ligne face à l’épidémie de Covid-19, les soignants trinquent. Il s’agit surtout d’angoisse : peur pour soi, crainte de contaminer ses proches, fatigue, stress des réorganisations permanentes pour s’adapter à une crise que personne n’arrive vraiment à prévoir, colère face au manque de moyens.
D'autres psychiatres s'organisent au niveau local. Il existe aussi d'autres plateformes que SPS comme celles du Conseil national de l'ordre des médecins, la Croix-Rouge et le réseau national de l'urgence psychologique ou bien la Société française de psychologie analytique ou à l'échelle régionale.
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