Lors de la conférence de presse du 29 octobre, plusieurs ministres entouraient le Premier ministre pour expliquer les modalités du second confinement ordonné par le président Macron la veille au soir. La déprogrammation des soins programmés est effective sur l'ensemble du territoire désormais avec la mise en place du plan blanc. Toutefois, 40 évacuations sanitaires ont déjà eu lieu des régions les plus impactées par l'épidémie comme l'Occitanie ou Auvergne Rhône Alpes vers des régions moins touchées comme la Bretagne et la Nouvelle Aquitaine. Alors que l'épidémie continue de s'accélérer avec plus de 2 500 personnes admises à l'hôpital, plus 400 patients en réanimation et le seuil de 6 400 lits en réanimation déjà atteint, la mobilisation des soignants même fatigués est déjà importante, avec plus de 9 000 soignants inscrits sur la plateforme de renfort. Olivier Véran, le ministre de la Santé, l'a répété : "Plus de 7 000 soignants ont été formés pendant l'été. Les étudiants en santé sont fortement mobilisés ainsi que les professionnels de santé de ville."
Travail, école, soins
Concernant les modalités de la mise en place du confinement, les changements importants par rapport à la première vague portent surtout sur le maintien de l'enseignement primaire et secondaire, du travail en entreprise et de la prolongation des soins. De même, les parcs et jardins des villes resteront ouverts. L'attestation pour quitter son domicile reste obligatoire ainsi que l'amende de 135 euros en cas de non-respect du confinement ou d'absence d'attestation. Des attestations supplémentaires seront requises pour accompagner un enfant à l'école ou pour se former si l'enseignement à distance n'est pas possible. Les frontières intérieures de la Communauté européenne restent ouvertes, mais les personnes arrivant sur le territoire hexagonal devront délivrer un test négatif. Les frontières extérieures de la CE restent fermées.
15 milliards d'aides aux entreprises
Quant au soutien gouvernemental aux entreprises, l'effort massif octroyé depuis le début de la crise aux entreprises se poursuit et est même renforcé (PGE, crédits directs, fonds de solidarité, chômage partiel). Le gouvernement tente même de combler les trous dans la raquette sur la partie des loyers (ce qui lui était reproché auparavant) en accordant un crédit d'impôt aux bailleurs de 30 % si ceux-ci font l'effort de ne pas percevoir un mois de loyer. De même, l'aide à la numérisation des petits commerces et indépendants sera accélérée. Au total, une enveloppe de 15 milliards d'euros est octroyée. Une ligne de 20 milliards sur le PLF va même être ouverte en cas de nécessité si la crise se prolonge. Les aides au secteur culturel sont également prolongées.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité