« L'utilisation du vaccin de Moderna contre le covid-19 est suspendue pour toute personne née en 1991 et après ». En raison d’un surrisque de myocardites et de péricardites post-vaccinales, l’Agence suédoise de santé publique (FHM) vient de stopper « par précaution » l'utilisation du vaccin Spikevax, pour toutes les personnes de moins de 30 ans.
En Europe, ces deux pathologies font officiellement partie depuis juillet, de la liste des effets indésirables « très rares » du vaccin à ARNm de Moderna, comme de celui de Pfizer.
Cependant, « de nouvelles analyses préliminaires de sources de données suédoises et nordiques indiquent que le lien est particulièrement clair en ce qui concerne le vaccin Spikevax de Moderna, en particulier après la deuxième dose », rapporte la FHM dans un communiqué.
Le vaccin de Pfizer privilégié
L'augmentation du risque est observée dans les quatre semaines suivant la vaccination, principalement dans les 15 premiers jours. Elle concerne essentiellement les adolescents et les jeunes adultes avec une prédominance masculine.
Dans ce contexte, tout en rappelant que « le risque d'être affecté reste très faible », l’Agence suédoise de santé publique préconise d’interrompre totalement l’utilisation de Spikevax pour toutes les personnes nées en 1991 et après. Pour ces tranches d'âge, « le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNtech est plutôt recommandé ».
En France, « les cas de myocardites et de péricardites ont été nombreux » indique le dernier point de pharmacovigilance de l’ANSM sur Spikevax, sans toutefois faire état d'un surrisque spécifique par rapport aux vaccins à ARNm en général.
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